Comme des millions de Français, c'est avec une grande tristesse que j'ai appris la mort de Bernard Giraudeau. J'avais oublié ce pincement au coeur que provoque la nouvelle de la disparition d'un homme qui, même si je ne connaissais pas personnellement, me plaisait par sa personnalité, sa ferveur à vivre, à dévorer la vie à pleine dent...
Baroudeur, charmeur, éclectique, voyageur, philosophe, les qualités ne manquent pas pour dessiner les contours d'un homme qui avait accepté sa maladie et ses conséquences avec sérénité et courage. Auparavant, seules les morts de Lino Ventura, Paul Newman, et Coluche m'avaient choqué et laissé un vide au creux du ventre.
Salut l'artiste...