Le blog de Dominique Sudre

La "démocradictature", voilà bien un terme qu'il va falloir adopter et retenir au fur et à mesure des révélations de la presse et des enjeux économiques qui animent le vivant. La démocradictature est un système économique et politique dans lequel sous couvert de démocratie et de république on détourne le fondement même de ces valeurs au profit d'un  petit nombre de citoyens, qu'ils soient élus où non. Lorsque la démocratie ( à l'origine du grec ancien qui signifie "souveraineté du peuple" ) s'applique le peuple est amené en démocratie directe à voter pour des lois, en démocratie semi directe ( comme en France) à élire ses représentants qui forment et votent des lois pour le peuple dans l'intérêt général, mais dans laquelle le peuple peut être amené à voter directement ( par référendum: à condition d'accepter l'issue du référendum!)...hum!

Si on reprend point par point la définition d'une démocratie, on notera quand même quelques surprises :

-  "dans l'essence démocratique, les représentants d'un peuple ne peuvent être issus que de celui-ci, ce qui oppose fondamentalement la démocratie à tout système de type aristocratique, où le gouvernement est le fait d'une élite ;" ( source Wikipédia")  Doit on considérer l'ENA comme une source d'élites ? Peut on considérer qu'à ce titre le manquement à la définition de démocratie est atteint? Moi je dis oui. je dis oui lorsqu'on connaît la biographie de quelques politiques qui au sortir de l'école prestigieuse, ayant reçus la même formation, la même empreinte politique sont tous ou presque appelés à une carrière politique après un passage dans l'administration. D'ailleurs il y a très peu de politique nationaux ou locaux qui ne proviennent pas d'un cursus administratifs.

- le gouvernement doit être pour le peuple et donc œuvrer dans le sens de l'intérêt général, par opposition à des décisions prises pour des intérêts particuliers ou dans l'« intérêt supérieur de l'état ». Une décision démocratique peut donc n'être pas populaire tant qu'elle vise effectivement et objectivement à l'intérêt de tous ; a contrario, une décision prise par un gouvernement ou un État pour garantir sa propre stabilité peut ne pas être d'essence démocratique (ce qui ne veut pas dire qu'elle est mauvaise) si elle ne concerne pas le peuple.  Là aussi le sens de l'intérêt général est mis en avant par opposition à des intérêts particuliers. Est-ce vraiment ce qui se passe aujourd'hui lorsque les banques sont grassement approvisionnées sur nos impôts. Est-ce de l'intérêt général lorsque une politique créé un effet ciseau entre profit et masse salariale ( conféré l'excellent article de Emmanuel Lachypre dans l'Expansion du mois d'octobre: " trop de profit, pas assez de salaires") au détriment d'une partie de la population.On dirait bien là un service tout compris à des intérêts particuliers du CAC 40 !!!

Démocratie doit elle forcément rimer avec éthique et justice?

Et bien là aussi, pas forcément.

Si on en croit un article du "Time magazine" et du "New york times" repris sur le site de "Slate.fr" démocratie n'est pas synonymes de justice. En effet on y apprend que la CIA a permis au sortir de la deuxième guerre mondiale à d'anciens nazis d'entrer en toute légalité sur son territoire afin d'y oeuvrer pour son propre intérêt. Ainsi plusieurs milliers d'anciens nazis ( mais peut on être un jour un ancien nazi ?) ont travaillés dans des agences de renseignements américaines et pas des moindre puisque qu'Otto Von Bolschwing, un ancien collaborateur de Heichmann, qui a participé à la mise en place de la solution finale pour l"élimination des juifs, a pu retrouvé une virginité sous la protection de la CIA.

Pire, on apprend de manière irréfutable que la Suisse a bien racheté de l'or au nazis, or qu'ils avaient eux mêmes arraché aux corps inanimés des juifs morts victimes de l'holocauste.

Pourquoi les salauds meurent-ils toujours dans leur lit?

Démocradictature, un terme à retenir;

Les démocraties du monde entier ont toutes des casseroles derrières elles...

La  véritable démocratie n'existe plus!

Qu'on le veuille ou non, le Che ne laisse pas indifférent. Certes son histoire laisse des parts d'ombres pour certain. Le changement par la révolution n'est pas du goût de tout le monde. Certes il n'était pas pacifiste comme a pu l'être un Gandhi ou un Martin Luther King, pour autant si la méthode a pu paraître violente les intentions étaient bonnes de sauver un tiers monde appauvri par les deux blocs de l'est et de l'ouest. A choisir entre un révolutionnaire qui prend les armes pour une noble cause et un dictateur comme Pinochet qui a massacré et torturé pour aucun autre intérêt que le sien, et qui mourra tranquillement dans son lit, je choisis le premier. Le Che représente l'image de la résistance face aux intérêts capitalistes d'un monde sans merci qui ne connaît ni compassion ni altruisme, un monde qui écrase le petit, qu'il soit pays ou homme; un monde de fric face à celui des hommes...

Errare umanum est...perseverare diabolicum!

Ernesto Guevara (né le 14 juin 1928 à Rosario, Argentine, d'une famille bourgeoise, et exécuté le 9 octobre 1967 à La Higuera, Bolivie), plus connu sous le nom de Che Guevara ou Le Che, est un révolutionnaire marxiste et homme politique d'Amérique latine, dirigeant de la guérilla internationaliste cubaine.

Alors qu'il est jeune étudiant en médecine, Guevara voyage à travers l'Amérique latine, ce qui le met en contact direct avec la pauvreté dans laquelle vit une grande partie de la population. Son expérience et ses observations l'amènent à la conclusion que les inégalités socioéconomiques ne peuvent être abolies que par la révolution. Il décide alors d'intensifier son étude du marxisme et de voyager au Guatemala afin d'apprendre des réformes entreprises par le président Jacobo Arbenz Guzmán, renversé quelques mois plus tard par un coup d’État appuyé par la CIA (Opération PBSUCCESS). Peu après, Guevara rejoint le mouvement du 26 juillet, un groupe révolutionnaire dirigé par Fidel Castro. Après plus de deux ans de guérilla durant laquelle Guevara devient commandant, ce groupe prend le pouvoir à Cuba en renversant le dictateur Fulgencio Batista en 1959.

En 1965, après avoir dénoncé l'exploitation du tiers monde par les deux blocs de la guerre froide, il disparaît de la vie politique et quitte Cuba avec l'intention d'étendre la révolution. D'abord au Congo-Léopoldville, sans succès, puis en Bolivie où il est capturé et exécuté sommairement par l'armée bolivienne entraînée et guidée par la CIA[4],[5],[6].

Après sa mort, Che Guevara est devenu une icône pour des mouvements révolutionnaires du monde entier, mais demeure toujours l'objet de controverses entre historiens, notamment à cause de témoignages sur de possibles exécutions d'innocents[7]. Un portrait photographique de Che Guevara réalisé par Alberto Korda est considéré comme l'une des photographies les plus célèbres au monde[8].

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Autre grand homme de l'histoire de la lutte pour les droits civiques des noirs, après Martin Luther King : Nelson Mandela. Représentant d'une majorité opprimée par une minorité qui détient toutes les clés du pouvoir, il mène un combat pacifique contre l'Apartheid. Un autre continent, un autre pays, une autre histoire; la stupidité et la volonté des hommes à vouloir toujours dominer son prochain mène, en Afrique du Sud, un combat d'arrière garde avec l'appui d'une toute puissante CIA, symbole de l'autre grande nation qui n'accepte pas la différence.

Nelson Rolihlahla Mandela (« Madiba », de son nom tribal), né le 18 juillet 1918 à Mvezo (est de la province du Cap, Afrique du Sud), fut l'un des meneurs historiques de la lutte contre le système politique d'apartheid et président de la République d'Afrique du Sud de 1994 à 1999, à la suite des premières élections nationales non raciales de l'histoire du pays.

Nelson Mandela intègre l'African National Congress (ANC) en 1944, afin de lutter contre la domination politique de la minorité blanche et la ségrégation raciale menée par celle-ci. Devenu avocat, il participe à la lutte non-violente contre les lois de l'apartheid, qui commencent à être mises en place par le gouvernement du Parti national afrikaner, arrivé au pouvoir par les urnes en 1948. L'ANC est interdit en 1960 et, la lutte pacifique ne donnant pas de résultats tangibles, Mandela fonde et dirige la branche militaire de l'ANC, Umkhonto we Sizwe, en 1961, qui mène une campagne de sabotage contre des objectifs militaires. Arrêté par le gouvernement sud-africain avec l'appui de la CIA[1], il est condamné à la prison et aux travaux forcés à perpétuité. Il devient une célébrité bénéficiant d'un soutien international, symbole de la lutte pour l'égalité raciale, notamment après les émeutes de Soweto, en juin 1976.

Après vingt-sept années de prison, Mandela est relâché le 11 février 1990, et soutient la réconciliation et la négociation avec le gouvernement du président Frederik de Klerk. En 1993, il reçoit conjointement avec ce dernier le prix Nobel de la paix pour leurs actions en faveur de la fin de l'apartheid et l'établissement d'une démocratie non raciale dans le pays.

Élu premier président noir d'Afrique du Sud en 1994, il continue avec succès la politique de réconciliation nationale, mais néglige quelque peu la lutte contre le sida, très présent en Afrique du Sud[2]. Après un unique mandat, il se retire de la vie politique active.

Œuvrant depuis contre le sida, qui lui a pris un fils, il est aujourd'hui une personnalité mondialement écoutée au sujet des droits de l'homme.

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