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18 décembre 2010 6 18 /12 /décembre /2010 06:56

Un style bien à lui, une sensibilité de pop/rock prononcée et des arrangements finis font de ses chansons un régal pour les amateurs de musique inspirée des states....

Son clip non dénué d'humour a été tourné dans les environs de Nice et les amateurs de cinéma retrouverons dans les premires images une évocation du "Ciel peut attendre" de Warren Beatty.

 

CEDRIC-au-sommet-063.JPG

 

je vous invite à visionner ses clips sur you tube :

 

http://www.youtube.com/watch?v=tvBjjebaNT4

 

 

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25 mai 2010 2 25 /05 /mai /2010 16:39

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Le grand môssieur

 

 

Je suis un col blanc avec cravate

Je suis ce qu'on appelle un homme sans savates

Je cours partout, j'écume les aéroports

De Marakesh à San Salvador

Sans oublier Pékin et Las Vegas

Où j'y ai laissé mes godasses

 

Je mène une vie à cent à l'heure

Je vais tellement vite qu' les gens ont peur

Qu'un jour je décide de décéder

Sans avoir eu l'temps d'les appeler

Pour leur dire que je les avais bien couché

Sur le testament en papier glacé

 

Je suis ce qu'on appelle un grand môssieur

Un de ceux qu'on respecte on ne peut mieux

A qui on ouvre la portière

De peur de passer la serpillière

Et qui sur un simple claquement

Fait bonifier tout son argent

 

Aujourd'hui j'ai une femme, des enfants

C'est vrai qu"je les vois pas souvent

Faut dire qu'avec tout mon empire

J'ai pas l'temps de jouer au vampire

En tout cas pas avec les gamins

J'préfère les jeux adultérins

 

J'ai tout obtenu famille, patrie,

Un château et des rentes à vie

Et pour les perdre faudrait qu'on m'déloge

Ma vie est réglée comme une horloge

D'ailleurs je les ai toute acheté

Puisque le temps c'est de l'argent

 

Pourtant je sens bien qu'il manque quelque chose

Ca me rend fou et m'ankylose

Comme Laurel sansHardy, Adam sans Eve

Un jour un sdf m'a dit : " hé mon gars, t'as pas d'rêves?"

Si j'en avais avant, y' a bien longtemps

Quand j'étais môme et innocent

 

 

refrain:

Je voulais être sapeur ou inventeur

Ingénieur ou bien bonimenteur

Devenir un champion de tennis

Porter la coupe du roi de la glisse

Ou bien encore écologiste

C'est ce que prétend mon analyste

 

 

 

 

 

 

 

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16 mai 2010 7 16 /05 /mai /2010 20:42
La musique adoucit les moeurs...C'est le langage commun des peuples qui n'ont pas la parole pour se faire entendre. Elle initie, elle fait partager un monde de sensations et de vibrations que les mots sont parfois vains à traduire.
La musique traduit l'essence même d'un peuple, son histoire, son rythme, sa profondeur. Elle réunit autour d' un feu de camp des hommes et des femmes de continents différents, elle polit les angles et fait taire les intérêts.
Pourquoi ne parlons nous pas musique ?
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26 avril 2010 1 26 /04 /avril /2010 07:39

DSC01307

 

(sur l'air de "Un homme O comme ils disent"

 

 

Le vieux

 

 

 

J'habitais seul un appartement

Dans un très vieil arrondissement

De la capitale

Entouré de souvenirs encadrés

De bibelots mal nettoyés

C'était habitable

 

Tous mes  amis depuis sont morts

De maladie ou de remords

Impardonnables

 

Je suis un vieil homme solitaire

Qui n'a plus d'envies ni repères

C'est bien égal

 

Ma femme n'est plus depuis longtemps

Mon chien Gaspar n'a plus de dents

Incomparable

 

J'ai bien connu toutes les guerres

De la grande à celle d'Hitler

C'est regrettable

 

Le Front populaire, les congés payés

Haroun Tazieff, Hélène Boucher

Des mémorables

 

J'ai été cantonnier à mes débuts

Toute la France j'ai parcouru

De ferme en étable

 

J'ai fini dans l'administration

Chef de service à Alençon

C'était rentable

 

Un beau magot mis à la banque

Amassé pour qu'il ne manque

Rien à ma table

 

Maintenant je n'ai plus un rond

Depuis qu'ils m'ont mis sous administration

Tutorale

 

Mes petits enfants disent que je n'ai plus

Toute ma raison ni ma vue

C'est infernale

 

Ils m'ont mis dans un établissement

Avec des vieux passablement

Incurables

 

Après tout ce que j'ai fait pour eux

Les guerres, les manifs, les gardes un peu

C'est minable

 

Ils passent me voir de temps en temps

A chaque été quand ils ont le cran

C'est charitable

 

Ce mardi ils seront là

En rang d'oignons, les mains en bas

Le sourire gras, le regard plat

Car aujourd'hui j'ai cent ans

Un âge qui sonne rond comme quand

J'avais du fric en pagaille

Je suis comme ils disent une "antiquaille"

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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 16:27

6196.jpgJe ne résiste pas  à l"envie de vous refaire découvrir les paroles de cette magnifique chanson adaptées et mises en musique par Léo Ferré et  sur un texte d'Aragon : "Biesturbe Magie Allemande".

Vous trouverez cette chanson dans " les incontournables" sur mon blog. Fermez les yeux...et écoutez !

 

 

 

 

 

 

 

Tout est affaire de décor

Changer de lit changer de corps

A quoi bon puisque c'est encore

Moi qui moi-même me trahis

Moi qui me traîne et m'éparpille

Et mon ombre se déshabille

Dans les bras semblables des filles

Où j'ai cru trouver un pays.

 

Cœur léger cœur changeant cœur lourd

Le temps de rêver est bien court

Que faut-il faire de mes jours

Que faut-il faire de mes nuits

Je n'avais amour ni demeure

Nulle part où je vive ou meure

Je passais comme la rumeur

Je m'endormais comme le bruit.

 

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Et leurs baisers au loin les suivent.

 

C'était un temps déraisonnable

On avait mis les morts à table

On faisait des châteaux de sable

On prenait les loups pour des chiens

Tout changeait de pôle et d'épaule

La pièce était-elle ou non drôle

Moi si j'y tenais mal mon rôle

C'était de n'y comprendre rien

 

Dans le quartier Hohenzollern

Entre la Sarre et les casernes

Comme les fleurs de la luzerne

Fleurissaient les seins de Lola

Elle avait un cœur d'hirondelle

Sur le canapé du bordel

Je venais m'allonger près d'elle

Dans les hoquets du pianola.

 

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Et leurs baisers au loin les suivent.

 

Le ciel était gris de nuages

Il y volait des oies sauvages

Qui criaient la mort au passage

Au-dessus des maisons des quais

Je les voyais par la fenêtre

Leur chant triste entrait dans mon être

Et je croyais y reconnaître

Du Rainer Maria Rilke.

 

Elle était brune elle était blanche

Ses cheveux tombaient sur ses hanches

Et la semaine et le dimanche

Elle ouvrait à tous ses bras nus

Elle avait des yeux de faïence

Elle travaillait avec vaillance

Pour un artilleur de Mayence

Qui n'en est jamais revenu.

 

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Et leurs baisers au loin les suivent.

 

Il est d'autres soldats en ville

Et la nuit montent les civils

Remets du rimmel à tes cils

Lola qui t'en iras bientôt

Encore un verre de liqueur

Ce fut en avril à cinq heures

Au petit jour que dans ton cœur

Un dragon plongea son couteau

 

Est-ce ainsi que les hommes vivent

Et leurs baisers au loin les suivent.

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12 mars 2010 5 12 /03 /mars /2010 13:52

La p’tite Carole


Numériser0002

 

 

 


L’amour, elle ne connaît pas

Elle connaît que les coups bas

Pour ça je ne lui en veux pas

La p’tite Carole

 

Faudrait lui montrer le chemin

Lui dire que c’est rien

D’aimer, même un peu, quelqu’un

La p’tite Carole

 

 

La vie c’est pas du jetable

On ne met pas l’amour à table

Ca ne s’envole pas comme du sable

Petite Carole

 

 

Un jour tu l’as vu

Mais tu n’y a pas cru

Ou t’en a pas voulu

Petite Carole

 

Pourtant j’étais sincère

Maladroit mais pas faussaire

Peut être que ça n’en avait pas l’air

Petite Carole

 

Quand tu auras fini

De reconstruire à l’infini

Les murs de ton ennui

Petite Carole

 

Prends un grand marteau

Fonce dedans comme un taureau

Fait un trou comme un anneau

Petite Carole

 

Et si tu ne passes pas bien

Je viendrai te prendre la main

T’enlever à ton destin

Ma p’tite Carole

 

Je ne suis pas un pantin

Que tu jettes un beau matin

Pour mieux reprendre le lendemain

Ma p’tite Carole

 

J’ai un cœur gros comme çà

Que je te donne quand ça ne va pas

Mais ne le maltraite pas

Ma p’tite Carole

 

Sinon, un beau matin

Il explosera comme un rien

Il nous montrera plus le chemin

Ma p’tite Carole

 

Tu n’es pas satisfaite

Tu n’en fais qu’a ta tête

Tu n’es peut être pas honnête

Ma p’tite Carole

 

Tu veux tout, tout de suite,

Rien ne va assez vite

Sinon c’est la fuite

Ma p’tite carole

 

Je suis moi et c’est comme çà

Je t’aime et je t’en veux pas

Y a toujours des hauts et des bas

Ma p’tite Carole

 

Mais faut pas croire (loin s’en faut)

Que touts les hommes sont des salauds

Qui ne savent aimer sans les maux

Ma p’tite carole

 

Faut savoir affronter

Les moments de vérités

A deux on est plus doué

Ma p’tite Carole

 

Petite Carole…

Petite Carole…

 

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 12:37

Numériser0002J' ai décidé d' inaugurer une nouvelle rubrique sans me prendre au serieux.
Celle ci consiste à écrire des paroles de chansons à la manière de...
De temps  en temps je publierai donc des textes de chansons écrits sur un coin de table.


Votre avis m' intéresse.

 


Aujourd' hui Francis Cabrel (à lire "avé l'assent")

 

 

 

LA BOURGEOISE MENSONGERE



Perdu dans la grande forêt du mensonge

Je plie sous mes rêves qui plongent

Je ploie sous ses lèvres qui rongent

Mon âme qui coule comme une éponge

 

Elle a revétue ses plus beaux habits

Sa jupe, sa chemise sur son body

Parfumé son cou aux essences jolies

Moi je n'ai qu'une eau de Cologne aux orties

 

 

Refrain:


La bourgeoise mensongère

M'a mis le coeur en jachère

Dans le lit, j'optempère

Mi homme, mi crépusculaire

 

 

Je l'ai rencontré un beau soir

Que j'avais un grand coup de cafard

A la sortie d'une boîte de nuit hagard

Elle m'a dit : " On boit un verre dans un bar?"

 

A la minute, la seconde où je l'ai vu

J'ai su que j'en étais mordu

Son sourire, ses lèvres, un peu tordu

M'ont mis le coeur sens dessous dessus

 

Si je vous raconte cette histoire

C'est qu'on ne devrait jamais sortir le soir

Quand la nuit se présente sans fard

Et qu'on sort à peine du placard

 

Depuis des années maintenant on se fréquente

Dans un hôtel dans une rue en pente

Qui longe le quai de la maison charmante

Ou elle habite avec son mari et ses servantes

 

refrain

Moi, je suis le ver au fond du café

Il est bien trop tard pour vous raconter

Mes jours sont lents comme un gallinacé

Collé sur les lames du parquet

 

J'attends en vain qu'elle me dise

Qu'un jour je serai sa tour de Pise,

Son apollon, sa Tamise

Ses jours heureux, son apophyse

Ses jours heureux, son apophyse...

Ses jours heureux , son apophyse...

 

Esdé©

 

 

 

 

 

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15 février 2010 1 15 /02 /février /2010 14:02
Numeriser0002.jpg

LE GRAND FRERE

 

 

 

Comment fais tu pour me voir

Sans me jeter un regard ?

Sens-tu ce frisson dans le dos

Te parcourir le bas, le haut ?

Entends-tu ces mots doux

Qui traversent l’espace

Entre nous

Et te laissent de glace… ?

 

Pourquoi ne réponds tu pas

A mes  appels sourds

Mes peurs, mes silences ?

Crois-tu avoir une autre chance

De rencontrer le grand amour

Quand tu seras rentré chez toi

Là-bas

Dans ton pays lointain… ?

 

 

Refrain:

N’y va pas

Reviens-moi

Reste là, toujours près de moi

Tu ne m’aimes pas

Pas comme moi

Alors puisque qu’entre nous c’est pas ça

J’voudrais seulement qu’tu m’considères

Si tu veux bien comme ton grand frère…

 

 

Quand vas-tu comprendre 

Qu’à ton âge il faut prendre

Ce qu’on te donne sans partage

Avant  de rejoindre le grand rivage

Des cœurs perdus, des cœurs brisés

Ceux qui restent à jamais

Tout seuls

Echoués sur la plage… ?

 

 

 

Où me rendre afin de trouver

L’espoir qu’un jour tu aies compris

Le poids, l’importance

D’aimer si fort qu’en l’occurrence

Tu te décides à changer d’avis

Sur moi et de m’aimer ?

Et alors

Je t’en prie en attendant…

 

 

Refrain

 

 

 

L’amour, à ton âge c’était pareil

Toujours mieux sous le soleil

L’horizon n’est jamais assez loin

Quand on a les jambes d’un fantassin

Pourtant, je te le dis encore

Il vaut mieux agripper

Sans remords

L’amour que l’on te tend

 

 

Si un jour je t’ai fait du tort

Crois moi je ne l’ai pas cherché

Je voulais  que mes plaies tu panses

Pour ne pas perdre toute espérance

Qu’un jour je puisse encore aimer !

Alors pardonne mes faux accords

Et surtout,

Laisse-moi une chance, encore …

 

 

Refrain

 

 

Si Dieu existe vraiment,

Bien malin celui qui comprend

Ses desseins et qui m’expliquera,

Un jour, pourquoi il m’a fait ça

Me torturer le cœur,

Pour me laisser une sœur,

Une sœur,

A la place… du bonheur

 

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10 janvier 2010 7 10 /01 /janvier /2010 16:03
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Présentation

  • : Le blog de Dominique Sudre
  • : Un lieu d'expression, d'humeur, de partage des belles choses...et de moins belles
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Bonjour,
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Bonne visite

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Un blog doit vivre, évoluer, alors pensez à me laisser un commentaire, c'est motivant.
Et recommandez le à vos amis...
Textes: Dominique Sudre
Photos: Dominique Sudre (sauf passerelle : merci Philou, l'hirondelle, Che, SDF)

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